Mangue séchée bio en ligne

Mangue séchée bio

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Description du produit

Mangues séchées bio

Ingrédients: Mangue séchée* - Net: 100 gr.logo ab europe

OrigineBurkina-Faso - Précautions: Peut contenir des traces de gluten et fruits à coque.

Pour une meilleure conservation, le sachet doit être bien renfermé et préservé en lieu sec, frais et loin de la lumière.

* Mangue issue de l'Agriculture Biologique.

Valeur nutritive de la mangue


La valeur diététique de la mangue découle surtout de sa teneur élevée en Vitamine A.

Principales substances actives pour 100 g de pulpe:

Protides: 0,5 g - Glucides: 15 g - Potassium: 190 mg - Calcium: 10 mg - Magnésium: 18 mg - Sodium: 7 mg - Phosphore: 13 mg - Fer: 0,5 mg - Vitamine A: 0,5 à 5 mg - Vitamine B1: 0,003 mg - Vitamine B2: 0,04 mg - Vitamine C: 30 mg.

Dans les régimes amaigrissants, la mangue est indiquée pour sa faible teneur en lipides, son peu de calories et de sel et pour sa richesse en potassium. On la conseille d'ailleurs dans les affections cardio-vasculaires pour les mêmes raisons. La mangue est aussi très utile dans de nombreuses affections de la peau, des muqueuses et des yeux causées par une carence en Vitamine A. Deux ou trois mangues couvrent, en effet, le besoin quotidien en Vitamine A d'un adulte moyen.

Conservation de la mangue


La mangue est un des rares fruits comestibles à tous les stages de son développement. Elle se prête à la préparation de crudités (purée de mangues vertes, chutney), de milk-shakes et de dessert (crèmes, sorbets, crêpes, confitures, etc.). Toutefois, la mangue fraîche demeure plus populaire.

Dépendant des variétés, la mangue fraîche peut être conservée de quatre à sept semaines entre 7° et 12°C sous une hygrométrie de 85 à 90%. Elle se prête à la conservation en jus, nectar ou pâte de fruits. En vert, elle entre aussi dans la préparation d'achards qui se conserve généralement bien.

Culture, récolte et conservation du manguier


La vue de manguiers plantés dans des jardins ou arrière-cours, plus ou moins négligés mais cependant productifs, pourrait laisser penser à une culture facile nécessitant peu de soin. C'est une idée erronée, car le manguier demande, en effet, autant de soins que les autres cultures fruitières pour donner régulièrement de bonnes récoltes de fruits sains.

Ce qui suit donne une idée générale sur la culture du manguier. Pour les détails, le lecteur pourra consulter une fiche technique disponible à la rubrique documentaire de Bio en ligne.com.

Climat: Il est recommandé de planter le manguier dans des régions au climat chaud et sec. C'est une plante est très sensible aux pathogènes (champignons et bactéries), plus particulièrement en période de floraison et de fructification. Ainsi, dans les zones recevant annuellement au-delà de 2 000 mm de pluie, les problèmes phytosanitaires deviennent presque insurmontables. Dans de telles conditions, seules les variétés ayant un potentiel de floraisons multiples telles que Maison Rouge et Baissac peuvent toujours produire quelques fruits de février à avril.

Le manguier fleurit après un repos végétatif d'une durée moyenne de trois mois suivi d'une baisse de température. Ces conditions entraînent la fructification et enfin la production des fruits en été.

Quoique relativement résistant aux vents cycloniques, le manguier reste sensible aux vents en période de floraison. Il doit donc être protégé par des brise-vent qui seront mis en place au moment de la plantation.

Sol: Le manguier pousse dans des sols très divers à condition toutefois qu'ils soient bien drainés et suffisamment profonds pour lui assurer une bonne assise. Le pH peut varier entre 5,5 et 7,5.

Mise-en-terre: L'écartement est de 8m x 6m, correspondant à une densité de 208 arbres par hectare. La plantation se fera dans des fossés de 1m x 1m x 1m.

Il est recommandé d'utiliser des plants greffés pour avoir des fruits conformes à la variété souhaitée. Les plants issus de semences reproduisent rarement les qualités de la plante-mère avec fidélité, mises à part les variétés polyembryonnaires telles que Maison Rouge et Baissac. Les greffes peuvent être achetées sur les boutiques bio en ligne spécialisées ou chez les pépiniéristes.

Après avoir rempli le fossé d'un mélange de terre arable, de fumier et de 500 g d'engrais biologique, une cavité de la grosseur de la motte du plant y est creusée et 100 g y sont incorporées. Le sac en plastique est enlevé, et le jeune plant placé dans le trou en prenant soin de ne pas la briser la motte. La terre est ensuite tassée autour du collet du plant et 30 litres d'eau sont apportés par plant. Durant la saison sèche, on paillera autour de l'arbre afin de réduire les pertes d'eau par évaporation. On veillera toutefois à laisser un espace dégagé autour de la base du tronc.

Fertilisation: Pendant les trois premières années, l'engrais biologique est apporté en au moins 4 parts égales. Le taux est de 100 g par plant par an en première année, et sera augmenté progressivement pour atteindre 1500 g en troisième année (dépendant du développement du plant). Les engrais sont toujours apportés en petite dose et répandus au périmètre de la frondaison.

Après trois ans, avec l'entrée en production des arbres, ceux-ci recevront 2 kg d'engrais bio par arbre par an. Cette dose sera augmentée par 500 g par plant par an jusqu'à la dixième année. Pendant l'année, la fumure est fractionnée et apportée en trois fois. La moitié de la dose totale sera apportée après la récolte, c'est-à-dire de janvier à mars (suivant les variétés) et un quart de la dose sera apporté en juillet ou août lors de l'allongement des tiges florales. Cela évite la chute de jeunes fruits après nouaison. Le dernier quart sera apporté au début du grossissement des fruits, d'octobre à novembre. Le lecteur pourra trouver de plus amples renseignements en consultant la fiche technique sur la culture du manguier.

Irrigation: Le manguier étant une plante tropicale qui adore les conditions climatiques chaudes et sèches, il est primordiale de l'irriguer afin de favoriser une bonne reprise, surtout durant les premières années suivant sa plantation.

L'irrigation ne sera jamais arrêtée en l'absence de pluie, et sera pour chaque arbre d'environ 150 litres par mois pendant la première année, de 300 litres par mois la deuxième année et 500 litres la troisième année.

À partir de la quatrième année, l'irrigation doit être supprimée de mai à juillet afin de provoquer un stress hydrique, facteur déterminant dans l'initiation de la floraison.

Les arrosages reprennent quand la pleine floraison est opérée, généralement en été. Les besoins en eau du manguier seront alors plus élevés de la floraison à la récolte. On estime la quantité d'eau à apporter d'environ 1700 litres par mois par arbre, et ce jusqu'à fin avril.

Récolte: Sur un même arbre, tous les fruits n'arrivent pas à maturation en même temps causant ainsi un étalement de sa production sur un ou deux mois. Les fruits bien exposés au soleil évoluent plus vite et se colorent mieux.

Il est, cependant, important de déterminer le point de récolte des différentes variétés. Un fruit cueilli avant sa maturation se ride, la chair reste blanche et ferme, acidulée et sans aucun goût. En sus des caractéristiques physico-chimiques telles que le Brix (taux de saccharose), la densité et la fermeté, la coloration de la peau peut aussi être un indice efficace pour déterminer le point propice à la récolte.

Le rendement d'un manguier change beaucoup en fonction de la variété, les conditions pédo-climatiques et les soins culturaux, en particulier la fumure, l'irrigation et l'état sanitaire. Un jeune arbre de 5 ans peut produire 100 fruits par année alors qu'un de plus de 50 ans produira entre 1000 et 4000 fruits.

Recherche et développement: Un des premiers objectifs de la recherche sur la mangue est d'étaler la période de production en insistant sur la précocité. Il importe donc de chercher de nouvelles variétés pouvant produire plus tôt en été. Ainsi, de nouvelles variétés telles que Bowen, Brooks, Sensation, Valencia, Pride, Glen et Zillate ont été introduites et sont en cours d'évaluation. À part la précocité, les autres critères agronomiques recherchés sont:

a. faible développement végétatif de l'arbre et un taux de nouaison élevé.

b. fruit sans fibres et sans odeur de térébenthine, avec un noyau plat, et apte à la conservation.

c. tolérance à l'anthracnose et à la bactériose.

La recherche s'active aussi afin d'évaluer le potentiel des variétés commerciales en plantation à haute densité et des techniques pour la transformation de la mangue (verte et mûre).

De plus, les producteurs désirant se lancer dans des exploitations commerciales sont guidés et suivis afin qu'ils appliquent strictement les itinéraires techniques pour optimiser le rendement de leurs exploitations en fruits sains.

Références bibliographiques de la boutique bio en ligne

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