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- Catégorie : Lutte biologique, maladies et ravageurs des plantes
- Mis à jour : mardi 12 février 2019 17:56
- Écrit par bio-enligne.com
Ennemis de la culture de fraise
SOMMAIRE
I. L'acarien rouge, Tetranychus urticae
Symptômes et dégâts:
Les effets néfastes du ravageur, considéré comme la principal ennemi de la fraise, se manifestent par l'absorption du contenu cellulaire due à l'alimentation à partir des tissus verts de la plante. Ce dégât est souvent accompagné de décolorations plus au moins intenses des tissus. Ces derniers finissent par se jaunir, se nécroser et flétrir dans le cas extrême.
Lutte biologique:
Le contrôle biologique de l'acarien rouge constitue une bonne alternative en combinant entre deux auxiliaires Amblyseius andersoni et Phytoseiulus persimilis. Le premier est employé d'une manière préventive, dès l'apparition des premiers individus du ravageur. L'introduction du deuxième se fait d'une façon localisée sur les colonies déclarées de telle sorte à exercer un effet de choc.
Crédit photo © Gilles San Martin - flickr.com - Acarien rouge, Tetranychus urticae
II. Les pucerons Aphis gossypii et Myzus persicae
Symptômes et dégâts:
Les dégâts des pucerons sur la culture du fraisier se traduisent par la succion de la sève des plantes et la transmission des virus. Le puceron vert du pêcher, Myzus persicae, est particulièrement redouté.
Lutte biologique:
Le parasitoïde Aphidius colemani contrôle parfaitement les pucerons. Cependant, la détection précoce de la présence du ravageur est primordiale afin de réaliser les libérations au bon moment.
III. Les thrips, Frankliniella occidentalis
Symptômes et dégâts:
En s'alimentant, les adultes et les larves de thrips vident les parenchymes qui perdent leur couleur par la suite. Les dégâts sont essentiellement visibles sur les fleurs et les fruits.
Lutte biologique:
Une fois la présence des thrips est signalée, en utilisant des pièges collants à phéromone, il faut introduire l'acarien prédateur Amblyseius swirskii. Les pièges à phéromone servent aussi à contrôler le ravageur en colloquant un piège par 100 m2.
IV. Les noctuelles, Spodoptera exigua, Spodoptera littoralis et Helicoverpa armigera
Symptômes et dégâts:
Ces ravageurs occasionnent d'énormes dégâts en dévorant à la fois les feuilles et les fleurs des fraisiers.
Lutte biologique:
Les blessures engendrées par les noctuelles constituent une entrée facile des microorganismes nuisibles (bactéries et champignons). Ces insectes peuvent être contrôlés par le biais des pièges à phéromone pour chaque espèce de noctuelle.
V. Oïdium de la fraise
Symptômes et dégâts:
L'oïdium des fraisiers est une maladie cryptogamique qui se traduit par un feutrage blanc au niveau de la partie inférieure qui correspond à une décoloration dans la partie supérieure. Cette maladie peut infecter l'ensemble des organes de la plante: feuilles, pétioles, fleurs et fruits.
Lutte biologique:
Le contrôle de l'oïdium des fraisier est assuré par le choix des variétés tolérantes, l'adoption d'une densité de plantation adéquate, l'élimination des résidus de culture et le maintien d'un bon état de forme de la plante.
VI. Nématodes, Meloidogynes
Symptômes et dégâts:
Les nématodes sont considérés comme des ennemis présentant un sérieux problème pour la culture de la fraise.
Lutte biologique:
Pour combattre les Meloidogynes et limiter leurs dégâts, plusieurs techniques s'imposent: Solarisation, plantation des plantes répulsives comme les tagètes et choix de variétés de fraisier résistantes.